Inspirée des 13 desserts Provençaux, cette confiture ressemble plus à un dessert. Chaque cuillerée vous apporte son lot de surprises, ici un grain de raisin, là un quartier de figue, ou encore un morceau de datte ou d’abricot sec… On ne se lasse pas de découvrir de nouvelles saveurs à chaque bouchée.
Les treize desserts, ou calenos, présentés à la fin du gros souper servi lors de la vigile de la fête de Noël font partie de la tradition provençale. Tradition ancienne pour ce qui est des desserts et assez jeune en ce qui concerne le nombre treize. Jusque dans les années 1920, il n’existe aucun texte quantifiant les desserts provençaux de Noël. Ils sont simplement, depuis le début du xxeme siècle, désignés couramment comme les calenos et décrits depuis longtemps pour leur abondance et leur douceur.La première mention des treize desserts n’apparaît qu’en 1925. Dans un numéro spécial de Noël du journal La Pignato, un écrivain d’Aubagne, le docteur Joseph Fallen, majoral du Félibrige, affirme : « Voici une quantité de friandises, de gourmandises, les treize desserts : il en faut treize, oui treize, pas plus si vous voulez, mais pas un de moins »Dans son énumération, viennent en tête les pachichòis, autre nom des quatre mendiants (figue, amande, noix et raisin sec) qui doivent servir pour faire le nougat du pauvre ou nougat des capucins. Suivent les noisettes, les pistaches, et le raisin muscat. Puis viennent les sorbes, les dattes, les pommes, les poires, les oranges et « le dernier melon un peu ridé ». La liste s’allonge avec les grappes de clairette, les pots de confiture, l’eau de coing, les châtaignes au vin cuit. Puis arrivent les desserts de tradition, la pompe à l’huile d’olive, la fougasse, les oreillettes, les nougats blanc, noir et rouge, les petits biscuits et les sucreries, et même du fromage.